Les effacés
Les ruisseaux d'idées vagues sont le plus court chemin vers/
l'intuition
Quand s'échappe le sort loin de la sagesse fauve/
l'intention
Linéature ? Littérature : désignation en creux
Des monuments aux mots pour décrire
L'indicible, indescriptible, inaudible, invisible, inaccessible
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ce sont ceux qui s'éloignent, se saisissent du champ, ouvrent large
Iels creusent leur art buriné de l'absence étirée de tout son long
un repaire dans les méandres
Etouffent l'évidence par des danses insensées
Brouillent les pistes, décochent : les cases, écorchent
les phases et phrases, phrasées, bouffées ininterrompues
Des échos simples, cris minimaux et feutrés
regards hagards, humeurs bluettes, silences en suspension
l'indifférence les relègue à la lueur
flamme sèche, flammèche, jouer avec les ombres
Sombres vertiges qui dirigent
oubliés, oubliées
l'effroi qui mort leur os -parfois- partout
et la joie obscure de découvrir et retirer le voile cet épais emballage
désosser, décarner, désincarner
souvenirs spiritueux distillent la distance
L'écoute est le seul guide ; une renonciation
docile, douce, discutable. qui fait l'aggradation
les légères enveloppes
Jeu délicat des ébauches et échanges et effusions
la brumaille illumine
porte en larges nuées le plus fragile, le plus sensible
le plus vulnérable et solide repli/ la/résistance
appelée communément
:une dignité.
S'effacer, c'est facile : le risque est de rester